L'infographiste est condamné à disparaître. Fonction hybride, plusieurs fois remaniées et toujours indéfinissable, l'infographiste est éclipsé par les métiers de l'information, du code et de la gestion de plates-formes numériques. Les armées de petites mains de l'industrie du papier sont progressivement remerciées, dissoutes dans l'économie numérique, supplantées par des robots assembleurs, des agents de renseignement et des bases de données. L'infographiste des années 90, le super-héros de la publication assistée par ordinateur, doit tirer sa révérence et céder la place aux webmasters, aux community managers, aux codeurs, aux blogueurs, aux datajournalistes... Son temps est révolu, ses outils lui échappent, son savoir est numérisé et transféré dans les banques d'images et de modèles. Comme d'autres métiers avant lui, l'infographiste doit accepter la mutation ou bien périr tel un esclave enseveli dans les fondations du monument.
vendredi 21 décembre 2012
La fin de l'infographiste
Libellés : Livre numérique, Mutations
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mercredi 10 octobre 2012
Retour aux sources
Finalement, le principal problème de l'actualité numérique, c'est d'avoir de la nouveauté. Or, cela fait un bout de temps qu'il n'y a rien de bien nouveau sous le soleil digital. L'édition rattrape lentement son retard, sans pour autant combler ses lacunes en termes de produits. Elle est semblable aux autres industries des médias qui ne savent toujours pas où donner de la tête, ni inventer de nouvelles pratiques culturelles adaptées à un nouveau public, ni faire feu des bricolages numériques des utilisateurs.
Libellés : Internet, Livre numérique, Mutations
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mardi 13 mars 2012
Les médias sociaux transforment la campagne électorale
La France est noyée dans la prochaine élection du président de la république. La campagne occupe tous les horizons médiatiques au point d'occulter les révolutions sanglantes, les crises économiques européennes et les guerres financières que se livrent les nations. L'engouement français pour l'élection présidentielle n'est pas nouveau mais la cuvée 2012 a quelque chose de particulier. En cinq ans, l'irruption des médias sociaux dans la communication politique est tout à fait spectaculaire...
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